Sur
une île où l'élevage est un héritage millénaire,
les bergers ont toujours bénéficié d'une image particulière.
Pour la plupart d'entre eux, la vie est
rude et austère.
Dans la montagne, la bergerie se limite à un enclos de pierres sèches
et à une cabane.Moutons, vaches ou brebis: la transhumance reste, depuis
des siècles une obligation.Les terres ne sont pas assez riches toute
l'année pour nourrir les bêtes: il faut changer d'altitude et de
lieu, à la recherche de prés nourriciers.
Les troupeaux augmentant, certains bergers choisissent même de faire brûler
le maquis pour fertiliser de nouveaux espaces.